Au revoir Facteur !

Ah ! Quels délicieux instants d’incertitude dans l’attente du facteur. Mais ça c’était avant, du temps ou il tournait au coin de la rue sur son vélo, la casquette vissée sur la tête et le sourire gouailleur.

Combien de fois je l’ai guetté de derrière la haie chez mes parents, dans l’espoir d’une lettre d’amour ou d’une carte d’anniversaire, juste pour moi. Je me réfugiais ensuite dans le cabanon au fond du jardin pour lire avec délectation le doux message du jour.

Quand le vélo a été remplacé par les voitures jaunes, le charme a été rompu et de toute façon aujourd’hui, mails, sms, appels ont remplacé tous ces mots doux griffonnés.

Le joli temps ne reviendra pas, en ce domaine à en tous les cas. Triste certitude.

Annie Kubasiak-Barbier

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